Induction n’est pas vraiment terminé !

Après tous ces rires, ces pleurs, ces moments intenses en joie et en émotion…

Tous les regards portés vers les uns et les autres, main dans la main, peu importe d’où tu viens, nous sommes tous humains. Tombés amoureux pendant trois jours, et on ne s’arrête pas là ! La gratitude persiste grâce aux formidables comédiens et comédiennes :

Nadège Prugnard avec l’indéfinissable « No Border! » et les inspirants ateliers d’écriture avec les jeunes du projet « L’Au-delà des frontières ». Yves Gaudin, l’homme aux 2 bras et aux 1000 poèmes. Alain Larribet, avec sa musique et ses chants puissants et vibrants. Abdulrahmann Khallouf et Farah Yaziji, pour cette émouvante épopée ainsi que la somptueuse mélodie de violon. La pièce poignante, arrachante, poétique des Immaculées : Mercedes Sanz, Sthyk Balossa, Ornella Mamba et Valentine Cohen ! La touchante lecture d’Anna Maria Carulina Celli. Mais encore ! Neda Sokolovska, Zoia Shopova et Ricardo Ibrahim de la compagnie bulgare Vox Populi. Mais aussi ! Lomani Mondonga et ses musiciens accompagnés de leurs masques et autres accessoires colorés tout comme leur performance. La fabuleuse commedia dell’arte moderne d’Agatha Marchi et Reina Saracino. Faiza Kaddour ou le retour dans les rues de Paris en mai 68, avec les chants et textes de Colette Magny. Les « Ex Ils » Jeanne Poitevin, Jonas Burgunter et Federico. Ainsi que : Angellica Perelli, les cœurs battants de Tristan Piotto, Marie-Charlotte Trouwaert et Matis Cochard. Sans oublier, Cajou Mutombo, le formidable Luis Bicalho et son haut bois, l’incroyable danseur Exocé. Ainsi qu’Henri Plandé et son merveilleux accordéon.

Et bien sûr un immense merci aux spect-aCteurs !

Ces quelques jours ont prouvé que ce festival portait bien son nom.

Car l’Induction s’est produite ! Les blessures sont physiques et psychiques, nous sommes ressortis amochés par la beauté d’un monde sans barrières.

A l’Au-delà des frontières.

Jessica Abi Nassif