Dans le cadre du projet “ L’AU DELÀ DES FRONTIÈRES ! ” soutenu par Erasmus plus ainsi que le Conseil Régional.
Nous envoyons une vidéo par jour à une liste de députés européens dans le but d’attirer l’attention sur la réelle situation des personnes que nous appelons migrantes, migrants.
Ces personnes qui représentent bien plus que des chiffres, des papiers et des lois mais bel et bien des Hommes.
La session Parisienne du projet a eu lieu du 14 au 18 Janvier au Théâtre le vent se lève.
Une expérience enrichissante humainement basée sur les échanges culturelles entre jeunes venant de Bulgarie, Italie, Tchad, Afghanistan et Congo …
https://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.png00valentine MATAhttps://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.pngvalentine MATA2020-02-24 17:43:322020-02-25 11:08:20L’Au delà des frontières – session à Paris
Le projet global L’Au delà des frontières (LAD) est un espace politique, créatif et paricipatif. Il se décline en 6 temps forts encadrés par la cie Mata-Malam, où artistes et jeunes de France, Italie, Bulgarie se retrouvent pour travailler sur la création collective à partir d’une cruelle réalité actuelle, celle de la question des migrations. Comment, via un geste artistique et une parole poético-politique à inventer , les idées des jeunes rencontrés (ici à l’Université Bordeaux Montaigne) étayées par des témoignages de jeunes réfugiés présents et d’autres jeunes artistes européens, lors du module peut ébranler le corps social ainsi que nos élus ? Via un opus fait d’écriture, de théâtre, de performance et de vidéo , nous offrirons une restitution publique et enverrons les « notes vidéos » aux députés français, italiens et bulgares.
Cette rencontre se déroulera donc à l’Université de Bordeaux du 2 au 6 mars!
Toute participation est la bienvenue, pour nous contacter : 06 19 82 18 94 matamalam@matamalam.org
https://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.png00valentine MATAhttps://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.pngvalentine MATA2020-02-24 16:06:252020-02-25 11:51:29Session L’au delà des frontières à Bordeaux !
Un nouvel article pour et nous devinmes infranchissables, cette fois signé Walid Sahem!
Dernière au Cerisier ce soir…
« Jusqu’au 14 février, Valentine Cohen, de la compagnie Mata-Malam, est sur la scène du théâtre Le Cerisier à Bordeaux pour une version définitive de son texte « Et nous devînmes infranchissables ! » mis en scène par Mercedes Sanz.
Avec une poignée de terre, Valentine Cohen dessine la Terre sur les planches du théâtre Le Cerisier. Sans frontières, elle imagine un monde meilleur. Elle imagine aussi une langue et un chant puissant qui, après le préambule d’une étrange créature, introduit le spectacle :
« J’ai fait un travail sur la résonance de la voix et le chant improvisé et intuitif. Il y a des zones physiques et quasi géographiques qui se révèlent. »
« Le chant se transmet dans la mémoire du corps » dit Valentine Cohen, l’auteure et l’interprète. Sa mémoire à elle est liée à la tradition juive. Et ici démarre sa lecture du monde, à travers soi. Là où « le politique rejoint l’intime ».
Rejoindre l’universel
« Ce texte est une auto-fiction, précise la comédienne. Il y a une matière première que j’ai prise de moi. En amplifiant cette matière et en complétant par d’autres témoignages, un postulat de départ s’est créé pour mieux comprendre le monde. Pour cela, j’ai la sensation de rentrer en moi-même, pour comprendre ce qui me meut et me coince. Je suis la première terre à explorer. J’évolue dans une spirale qui part du centre pour rejoindre l’universel. »
Cette exploration commence par un héritage et elle ne cesse d’évoluer tout au long du spectacle. Mais d’abord, « est-ce que quelqu’un a faim ? » Oui, parce que c’est ainsi que le partage de cette expérience démarre. « Je donne tout ce qui est en trop chez moi. Je me défais. » écrit Valentine Cohen. La générosité est annoncée.
Et c’est généreusement que se conduit le spectacle, avec tout ce que la comédienne est en capacité d’offrir : l’histoire de sa vie, les interrogations qui l’ont jalonnée, son père, sa mère, son intime. « Le sexe est tabou, le sexe est à bout. » « Tu aimes l’art et les gens, mais tu devrais aimer l’argent. » Et son père qui lui dit à propos de la sexualité, à 13 ans, « pour les questions techniques, tu vas voir ta mère, pour le désir, c’est moi ».
Valentine Cohen dans « Et nous devînmes infranchissables ! » (DR)
Destin individuel
Valentine Cohen regarde le monde à travers son destin qui, à l’entendre, est fait de choix et de lois, « les lois qui nous fondent, nous confondent ».
« J’ai toujours été fascinée par les destins individuels, dès lors que le regard peut y plonger loin dedans, explique Mercedes Sanz, la metteuse en scène, dans sa note d’intention. Longtemps, c’est là que j’ai puisé mes plus grands apprentissages. »
Et pour y parvenir, Valentine Cohen ouvre grand les portes de son intime. « Loin de tout déni de réalité, le personnage que j’incarne propose une abolition des frontières. » Plus de portes ni de frontières.
« Cette femme donc, secouée par un besoin de vivre plus pleinement, se met en route pour comprendre les lois qui l’agissent malgré elle. Elle commence par les premières lois qui l’ont fondée, celles de sa famille et de ses méandres. Elle plonge, consciemment dans un voyage introspectif, organique et émotionnel. Elle est d’accord pour être dérangée dans le but de se transformer et peut-être ainsi de participer à la transformation du monde.
Seule sur scène, son rôle est taillé sur mesure. Son jeu s’y prête comme une évidence, « comme s’il naissait sur l’instant » s’en amuse l’auteure et interprète. Après avoir commencé l’écriture et la mise en scène de ce texte deux ans plus tôt, et après l’avoir interprété à plusieurs reprises comme un work in progress, « Et nous devînmes infranchissables ! » est dans sa version aboutie au théâtre Le Cerisier. »
https://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.png00valentine MATAhttps://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.pngvalentine MATA2020-02-14 12:58:082020-02-24 15:48:27Deuxième article « Et nous devînmes infranchissables ! » au Cerisier
Le projet « L’au-delà des frontières » (LAD) est né de la prise de conscience de la part des jeunes citoyens de se sentir plus proches de leur propre société. Unscepticisme est là. Brexit. Montées des nationalismes. Exclusion des réfugiés. Etat d’urgence. Sentiments diffus de la part des jeunes de ne pas pouvoir agir ou émettre leurs opinions au sein d’une Europe dans laquelle certains se sentent perdus. Le monde politique semble loin ; participer à la communauté, s’exprimer, influer sur le devenir de son propre destin, autant de champs de possibles que LAD propose de réinterroger positivement via des gestes artistiques, poétiques, politiques.
Projet de dialogue structuré, LAD vise à exprimer, débattre, comprendre, partager et agir.
Rencontrer des décideurs et ensemble, faire émerger des préconisations oeuvrant pour des valeurs d’inclusion, et de valeurs ajoutées.
Faire participer des partenaires de France, d’Italie, de Bulgarie, de Syrie ou en « migrations » propose un enrichissement mutuel entre citoyens « voisins ». S’ouvrir, approfondir et développer les relations permet d’étendre l’esprit d’entreprise et d’éloigner les tentations d’égoïsme et de repli sur soi.
LAD est un un espace politique, créatif et participatif pour que chaque jeune rencontré ait l’occasion de mieux comprendre l’Europe et s’y engage pour en faire un vivier de circulation et d ‘échange, y contribue.
6 lieux, 6 temps forts, 6 actions complètes, 150 participants + 600 escomptés, représentatifs d’une jeunesse mosaïque.
Dans chaque lieu, l’action se déroule sur 4 jours -formation, rencontre, interviews, témoignages, ateliers, construction et restitution publique participative-avec des ramifications de recherche et de diffusion en amont et en aval de ce temps fort.
Via les experts, leurs connaissances et des méthodes de transmission horizontale, les partenaires permettent témoignages et explications sur les bases de la construction européenne et son fonctionnement.
2 thèmes majeurs sont débattus :
– l’engagement démocratique et la responsabilité individuelle ; « mon Europe de la paix : à mon niveau, comment je participe ? »
– les frontières individuelles et collectives (ouverture à l’autre) ; la migration dessinant le nouveau visage européen.
Il s’agira pour les jeunes, transmetteurs d’idées novatrices, de recueillir l’information et transmettre leurs réflexions : via la rencontre avec les élus, le projet sert l’envie des jeunes de faire remonter leurs voix aux élus locaux, nationaux, européens en matière de droits des jeunes européens et réfugiés.
Un temps de formation ludique et pratique où théâtre et vidéo sont vecteurs de partage, attisera la créativité à mettre en jeu une réflexion sur l’Union Européenne et à la restituer aux politiques et à la communauté via un évènement public, point de ralliement mêlant débat et performance , forme novatrice, à l’image de ces jeunes.
L’ensemble sera retransmis sur un journal de bord collaboratif virtuel s’agrégeant de nouvelles infos.
« Ce qui frappe chez Ornella Mamba, c’est ce mélange de tranquilité et d’ébullition soudaine du cerveau. Cette femme-là est en prise directe avec la vie. Jeune femme congolaise, comédienne, maman, activiste, son 1er texte « Pain Béni » nous livre des fragments de vie entrecoupée par les violences rencontrées sur le chemin. Désirs, enfance, illusions, visions, prises de conscience, cauchemars enfantent une parole décousue, une langue singulière et plurielle, un voyage dans l’intimité publique. » Valentine Cohen
Extrait vidéo :
Dernière représentation :
15 Janvier 20h, Théâtre LE VENT SE LEVE ! 181 avenue Jean Jaurès – 75019 Paris
https://matamalam.org/wp-content/uploads/2019/09/70540816_128236655204262_6123698636162334720_o.jpg7801040valentine MATAhttps://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.pngvalentine MATA2019-09-17 17:02:072020-02-24 17:04:32Bilan du festival Induction 2e édition !!
« Cette première édition du festival Induction, portée par la compagnie de théâtre Mata Malam a rassemblé durant trois jours plusieurs artistes professionnels girondins et congolais. L’événement s’est déroulé au chemin de Peyrefaure, en pleine campagne dans un champ et à l’intérieur d’une vieille bastide girondine au
chemin Peyrefaure à Samonac.
Les artistes se sont exprimés devant une cinquantaine de festivaliers à chaque spectacle, qui ont pu apprécier des textes, de la musique, du chant, des vidéos et des performances qui avaient à cœur d’offrir au public des réflexions profondes sur les thèmes du partage et des migrations, notamment. Chaque artiste a fait passer une histoire et une réflexion collective qui parle à l’intime et à l’individu tout en ayant une portée universelle et initiatique. Ce festival a ainsi mis en scène la littérature sous toutes ses formes et le public s’est laissé notamment toucher par la prestation très puissante de Valentine Cohen où tous se sont sentis en catharsis.
Echanges et réflexions
« Très attentif, réceptif et investi, le public a très bien compris le message porté par la performance vivante et humaine. Ce moment privilégié a rendu possible le partage, les échanges, la réflexion, et la prise de conscience collective. Des instants qui ont permis à certains d’entre nous de s’exprimer, de s’ouvrir, de partager leurs émotions et
leurs ressentis à travers le chant, la danse, ou la parole », confie Marie-Charlotte Trouwaert, co-organisatrice du festival. Tous les artistes ont contribué à leur manière, par leurs textes, à ouvrir les esprits, les yeux et les cœurs. Des personnes dans le public en sont sorties bouleversées. « L’induction a eu lieu et nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin », promet Valentine Cohen, la directrice artistique du festival. »
M.-C. W.
Sud-Ouest, édition du lundi 10 septembre 2019
https://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.png00valentine MATAhttps://matamalam.org/wp-content/uploads/2023/05/Design-sans-titre-300x300.pngvalentine MATA2018-09-27 19:49:332018-09-27 20:07:30« Des paroles qui raisonnent »
