Immaculée

Femme nue devant la porte du néant Du 17 au 20 MAI à 20h | Théâtre Le Cerisier         Texte inédit : Anna-Maria Celli et Léandre-Alain Baker Mise en scène : Valentine Cohen Avec Valentine Cohen, Ornella Mamba, Mercedes Sanz et un choeur de volontaires. Travail chorégraphique: Fabrice Don de dieu. Scénographie… Poursuivre la lecture Immaculée

L’Afrique n’ira plus au Vatican

L’Afrique n’ira plus au Vatican Compagnies Mata-Malam et Koz’art.Mise en scène de Valentine Cohen.   Autour de la performance-théâtre d’Eric Delphin Kwégoué, ce spectacle est un acte, à la fois personnel et collectif, de libération de la douleur; cri physique face à l’aliénation, au pillage de la terre et de l’humain par les puissances colonisatrices… Poursuivre la lecture L’Afrique n’ira plus au Vatican

«   ET   NOUS   DEVÎNMESINFRANCHISSABLES    !   »,  texte   de

Valentine Cohen, traite du chaos individuel et collectif et des solutions etcélébrations alternatives possibles.

Une femme, échantillon humain, s’engage dans une célébration du questionnement, afin d’atteindre à nouveau la lumière.

« Mettre son corps dans la bataille « 
Pier Paolo Pasolini

Traverser l’obscurité. Renaître.

Les   questions   cognent   pour   accompagner  cette   renaissanceindividuelle et collective.

 » Quelles sont les lois qui nous fondent? Nous confondent ? Les loisauxquelles j’obéis?

Ah d’abord, Est-ce que quelqu’un a faim?

Non parce que on peut pas greffer des idées nouvelles sur un ventrecreux. D’abord, le sandwich, ensuite la révolution

Je donne tout ce qui est en trop chez moi. Je me défais. Quelqu’un a besoin d’un fer à repasser? Vas-tu au théâtre pour te stimuler sexuellement ? Comment mettons-nous fin au racisme, à la violence ? Aux systèmes autoritaires? « 

 » Comment agissons-nous ?, Sommes-nous courageux ? Est-ce que j’arrive à être courageuse? A faire ce que je veux faire ? A aimer ce que je veux aimer ? « 

Note intention Mercedes Sanz Bernal, menteuse en scène

« J’ai toujours été fascinée par les destins individuels, dès lors que le regard peut y plonger loin dedans. Longtemps, c’est là que j’ai puisé mes plus grands apprentissages.

J’ai toujours été fascinée par la manière qu’ont les époques de bouleverser les vies et les destinées. Et par la manière dont certaines destinées bouleversent leur monde.

J’ai toujours voulu croire qu’on a le choix de notre vie.

Aujourd’hui plus que jamais, je m’interroge sur la manière de vivre dans ce monde chaotique où je peine à trouver ma place.

Moi et les autres. Le dedans et le dehors. L’éternel balancier.

Où se situer ? Que faire? Qu’est-ce que ma responsabilité d’êtrehumain ? Qu’est-ce que s’engager ?

Dans « Et nous devînmes infranchissables ! », Valentine Cohen, complice de longue date, s’essaie à toutes ces questions et lutte pour trouver une réponse, sa réponse.

Acculée par un monde en déroute, elle est mue par un désir ardent : celuide vivre juste, celui d’être humaine parmi les êtres humains, envers etcontre tout.

Ce qui m’émeut dans ce parcours qui est le sien, mais aussi un peu lemien, est la mise à nu, à cru, du cheminement individuel pour rentrer pluslibre de soi dans la collectivité et y prendre sa place.

C’est la certitude que chacun y a uneplace. A condition que.

Je dois faire le chemin à rebrousse-poil, regarder dans chaque recoin, yfaire jour, pour que mes yeux n’aient plus peur de moi, plus peur des autres. Pour que, vidés de la peur, ils puissent retrouver l’espérance. »

 Regarder, c’est dire, revivre, se laisser vivre par l’émotion, en ayant lacertitude que tout cela a un sens, qu’on ne fait pas ça pour rien. Ce que jefais pour moi, je le fais pour les autres.

Le dedans et le dehors. Moi et les autres. Encore.Où est la frontière ?

Comment faire des allers-retours, passer, repasser, effacer cette frontière ? Et si le dedans et le dehors n’existaient pas ?

Et si le dedans et le dehors étaient la mêmechose ? Et si j’étais le monde ?

Et si le monde était moi et non juste une partie de moi mais moi touteentière ?

Ma responsabilité serait grande et belle

Je ne pouvais qu’accompagner Valentine dans ce voyage.

Je me veux suffisamment discrète pour ne pas entraver un cheminementqui est éminemment personnel. Suffisamment présente pour la soutenirdans cette traversée, afin qu’elle fasse confiance aux élans premiers,souvent tellement justes, qu’on serait tentés de reculer.

Mon rôle, dans ce spectacle, s’apparente à celui d’une sage-femme -j’aimece mot- qui souvent par sa seule présence, permet au travail des’accomplir et à l’enfant de naître.

Mercedes Sanz-Bernal, Metteuse en scène

Intention  Valentine Cohen autrice et interprète :

Prendre un destin singulier comme support à la fable universelle, tel estle propos de “Et nous devînmes infranchissables !”.

Dans cette auto-fiction, je prends des éléments de mon histoirepersonnelle et ma propre incarnation comme support d’exploration de lacondition humaine contemporaine.

Le titre lance un défi ; comme si déjà, ensemble, nous avions franchi ce pas. Il dessine un avenir où l’humain aura raison du chaos dans lequel il est immergé.

Loin de tout déni de réalité, le personnage que j’incarne propose uneabolition des frontières :

Entre « elle » et moi, comédienne au plateau.

Entre réalité immédiate (parole directe au spectateur, invitation immersiveparfois) et intuition qui dépasse le cadre.

 Différents niveaux de langage : car certains passages empruntent lalangue familière, directe d’une pensée en pleine élaboration, une pensée qui se cherche et cherche le point de départ commun avec les spectateurs.

D’autres passages, au contraire, relèvent d’une grande intimité poétique,qui ne s’encombre pas de vouloir être comprise mais qui prétend aimanterl’autre vers ce qui est au tout-dedans, au tout-profond et qui, par là même,est semblable en chacun dans sa solitude qui parfois devient majestueuse. Qui semble impossible à atteindre mais raconte le désirfarouche qui sous- tend la tentative de célébrer la vie en dépit de tout.

 Cette femme donc, secouée par un besoin de vivre plus pleinement, semet en route pour comprendre les lois qui l’agissent malgré elle. Elle commence par les premières lois qui l’ont fondée, celles de sa famille et de ses méandres. Elle plonge, consciemment dans un voyageintrospectif, organique et émotionnel. Elle est d’accord pour être dérangée dans le but de se transformer et peut-être ainsi de participer à la transformation du monde. Par une sorte de voie négative, voyant, narrant, revivant le chemin de ses illusions (la drogue, les schémas d’amour abusif, le flirt schizophrénique), elle traverse le fleuve du chaos, le sien mais aussi celuidans lequel le monde est absolument plongé (avidité, exclusion, fatuité, mépris de l’humain, souveraineté du profit, du pouvoir). Mise en abîme dumicro et du macrocosme, elle plonge au fond du monde pour en remonter, jusqu’à l’aube, l’humain sur son dos, et accéder à une joie liée à la majesté de la vie, lorsque la vérité, la lucidité ne sont pas refusées.

Car au delà du constat, cette femme se fait et nous fait une propositiond’engagement ; sa musculature psychique est vigoureuse et génératrice de «pleine-vie ».

« La maison est en flammes. La neige ne tombe plus.L’enfant est dans la grotte, figé. Le cœur est sous scellée »

« Je serai infidèle à mes peurs. Je bafoue lacontingence. Quitter nos habitudes et nos désirs anciens.

Lorsque nous quittons tout, qui est alors le guide? »

 Dénoncer les horreurs, lister les causes, relier les 1000 et 1 couleursdes 1000 et 1 colères… Mais accepter de poétiser le monde.

Et nous devînmes infranchissables ! ” a pour ambition de parler de la nuit des origines, des fractales, et des traces indélébiles de l’enfance, desmaîtres de guerre et des lois qui transcendent.

Conçue comme le montage d’un film, la dramaturgie téléscope le tempsdu réel. A la fois joyeux et dur, le propos se concentre sur ce qui fait lasubstance d’un être humain en quête de sens, qui prend son expériencepersonnelle de vie sur la terre comme base d’exploration du réel. Leparallèle entre le dedans et le dehors, le parcours individuel et l’évolutionde notre monde contemporain, sera facteur d’une expérience, d’unplongeon introspectif, auquel, par contagion, le spectateur est invité. Face à la surproduction, à la croissance imposée, aux rythmes de vie“ hors-sol”, nous faisons un pas de côté pour entrer dans des marges moins fréquentées. »

LES ACTIONS CULTURELLES

Elles ont été multiples lors de l’itinérance des modules de recherche. Elles sont devenues traits d’union, de réunion, outils de communication.

Nous envisageons de poursuivre le travail auprès du public adolescent et jeunes adultes ; notamment des jeunes aquitains, migrants, franciliens,sénégalais et italiens lors de futurs rendez-vous.

Forte de sa longue et riche et perpétuelle expérience auprès d’un publicjeune et curieux (12-30 ans), la cie Mata-Malam propose plusieursrencontres en amont de la représentation auprès de la population locale.

 

ATELIERS CREATIFS

(théâtre, chant, vidéo…)

Débats ludiques sur des sujets souffrant de « carence démocratique »,“Ateliers constituants”, comparant des articles des constitutions dedifférents pays.

Lectures publiques, animation de débat en lien avec la projection d’un film. Occupation poétique de l’espace

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai toujours été fascinée par la manière qu’ont les époques de bouleverser les vies et les destinées. Et par la manière dont certaines destinées bouleversent leur monde.

J’ai toujours voulu croire qu’on a le choix de notre vie.

Aujourd’hui plus que jamais, je m’interroge sur la manière de vivre dans ce monde chaotique où je peine à trouver ma place.

Moi et les autres. Le dedans et le dehors. L’éternel balancier.

Où se situer ? Que faire? Qu’est-ce que ma responsabilité d’êtrehumain ? Qu’est-ce que s’engager ?

Dans « Et nous devînmes infranchissables ! », Valentine Cohen, complice de longue date, s’essaie à toutes ces questions et lutte pour trouver une réponse, sa réponse.

Acculée par un monde en déroute, elle est mue par un désir ardent : celuide vivre juste, celui d’être humaine parmi les êtres humains, envers etcontre tout.

Ce qui m’émeut dans ce parcours qui est le sien, mais aussi un peu lemien, est la mise à nu, à cru, du cheminement individuel pour rentrer pluslibre de soi dans la collectivité et y prendre sa place.

C’est la certitude que chacun y a uneplace. A condition que.

Je dois faire le chemin à rebrousse-poil, regarder dans chaque recoin, yfaire jour, pour que mes yeux n’aient plus peur de moi, plus peur des autres. Pour que, vidés de la peur, ils puissent retrouver l’espérance.

 

 

 

 

Regarder, c’est dire, revivre, se laisser vivre par l’émotion, en ayant lacertitude que tout cela a un sens, qu’on ne fait pas ça pour rien. Ce que jefais pour moi, je le fais pour les autres.

Le dedans et le dehors. Moi et les autres. Encore.Où est la frontière ?

Comment faire des allers-retours, passer, repasser, effacer cette frontière ? Et si le dedans et le dehors n’existaient pas ?

Et si le dedans et le dehors étaient la mêmechose ? Et si j’étais le monde ?

Et si le monde était moi et non juste une partie de moi mais moi touteentière ?

Ma responsabilité serait grande et belle

Je ne pouvais qu’accompagner Valentine dans ce voyage.

Je me veux suffisamment discrète pour ne pas entraver un cheminementqui est éminemment personnel. Suffisamment présente pour la soutenirdans cette traversée, afin qu’elle fasse confiance aux élans premiers,souvent tellement justes, qu’on serait tentés de reculer.

Mon rôle, dans ce spectacle, s’apparente à celui d’une sage-femme -j’aimece mot- qui souvent par sa seule présence, permet au travail des’accomplir et à l’enfant de naître.

Mercedes Sanz-Bernal, Metteuse en scène

 

 

 

 

Note d’intention Autrice

 

 

 

 

Prendre un destin singulier comme support à la fable universelle, tel estle propos de “Et nous devînmes infranchissables !”.

 

Dans cette auto-fiction, je prends des éléments de mon histoirepersonnelle et ma propre incarnation comme support d’exploration de lacondition humaine contemporaine.

Le titre lance un défi ; comme si déjà, ensemble, nous avions franchi ce pas. Il dessine un avenir où l’humain aura raison du chaos dans lequel il est immergé.

Loin de tout déni de réalité, le personnage que j’incarne propose uneabolition des frontières :

Entre « elle » et moi, comédienne au plateau.

Entre réalité immédiate (parole directe au spectateur, invitation immersiveparfois) et intuition qui dépasse le cadre.

 

Différents niveaux de langage : car certains passages empruntent lalangue familière, directe d’une pensée en pleine élaboration, une pensée qui se cherche et cherche le point de départ commun avec les spectateurs.

D’autres passages, au contraire, relèvent d’une grande intimité poétique,qui ne s’encombre pas de vouloir être comprise mais qui prétend aimanterl’autre vers ce qui est au tout-dedans, au tout-profond et qui, par là même,est semblable en chacun dans sa solitude qui parfois devient majestueuse. Qui semble impossible à atteindre mais raconte le désirfarouche qui sous- tend la tentative de célébrer la vie en dépit de tout.

 

Cette femme donc, secouée par un besoin de vivre plus pleinement, semet en route pour comprendre les lois qui l’agissent malgré elle. Elle commence par les premières lois qui l’ont fondée, celles de sa famille et de ses méandres. Elle plonge, consciemment dans un voyageintrospectif, organique et émotionnel. Elle est d’accord pour être dérangée dans le but de se transformer et peut-être ainsi de participer à la transformation du monde.

 

 

 

 

 

Par une sorte de voie négative, voyant, narrant, revivant le chemin de ses illusions (la drogue, les schémas d’amour abusif, le flirt schizophrénique), elle traverse le fleuve du chaos, le sien mais aussi celuidans lequel le monde est absolument plongé (avidité, exclusion, fatuité, mépris de l’humain, souveraineté du profit, du pouvoir). Mise en abîme dumicro et du macrocosme, elle plonge au fond du monde pour en remonter, jusqu’à l’aube, l’humain sur son dos, et accéder à une joie liée à la majesté de la vie, lorsque la vérité, la lucidité ne sont pas refusées.

Car au delà du constat, cette femme se fait et nous fait une propositiond’engagement ; sa musculature psychique est vigoureuse et génératrice de

«pleine-vie ».

« La maison est en flammes. La neige ne tombe plus.L’enfant est dans la grotte, figé.

Le cœur est sous scellée »

« Je serai infidèle à mes peurs. Je bafoue lacontingence. Quitter nos habitudes et nos désirs anciens.

Lorsque nous quittons tout, qui est alors le guide? »

 

Dénoncer les horreurs, lister les causes, relier les 1000 et 1 couleursdes 1000 et 1 colères… Mais accepter de poétiser le monde.

Et nous devînmes infranchissables ! ” a pour ambition de parler de la nuit des origines, des fractales, et des traces indélébiles de l’enfance, desmaîtres de guerre et des lois qui transcendent.

Conçue comme le montage d’un film, la dramaturgie téléscope le tempsdu réel. A la fois joyeux et dur, le propos se concentre sur ce qui fait lasubstance d’un être humain en quête de sens, qui prend son expériencepersonnelle de vie sur la terre comme base d’exploration du réel. Leparallèle entre le dedans et le dehors, le parcours individuel et l’évolutionde notre monde contemporain, sera facteur d’une expérience, d’unplongeon introspectif, auquel, par contagion, le spectateur est invité. Face à la surproduction, à la croissance imposée, aux rythmes de vie“ hors-sol”, nous faisons un pas de côté pour entrer dans des marges moins

 

Valentine Cohen, Autrice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ELEMENTS DRAMATURGIQUES

 

Ce personnage au plateau voyage entre une femme « ordinaire » et unesorte de Cassandre, Titane venue des temps anciens, une Terre-mère nifemme, ni homme, ou à la fois Femme et Homme.

Il nous semble important d’accompagner l’imaginaire en s’appuyant surles quatre éléments de base de la vie ORGANIQUE sur la terre.

A savoir la terre, le feu, l’air, l’eau.Le plateau est recouvert deterre.

La femme au début est enduite d’ARGILE sous lequel est comme TATOUÉ

sur tout son corps, un texte qui l’habille.

L’eau vient enlever la couche d’argile tandis qu’elle s’incarne dans cettefemme contemporaine fêlée par un « comment vivre ?! », qui sembleparticiper à une sorte d’Assemblé Générale.

Elle évolue sur un sol doré, couleur du soleil.Entre salissure et célébration, le corps oscille.Pour célébrer, il faut peut-être accepter de sesalir.

 

 

 

 

 

 

 

 

La notion de TRANSPARENCE est, elle aussi, importante ; les frontièressont poreuses, mais parfois des plafonds de verre existent (au-dedans et au- dehors) ; le voile de l’héroïne, poudre de perlimpinpin, le voile de la mariée qui tournoie dans sa question finale, évoquant l’alliance du plomb à l’or, un mariage du ciel et de la terre ?

 

Ecran sur scène. Nous cherchons une sensation de porosité.

La VIDEO est un allié joueur et poétique dialoguant avec la présence de lacomédienne au plateau.

Se mariant avec les propositions lumières, la vidéo travaille sur 2 axes: 1/ La matière (terre, feu, peau, couleurs)

2/   Vidéo,   témoin    esseulé    d’un    quartier,   en    fait,    d’un    monde    en déconstruction (chantier filmé par Erwin pendant plus de 3 ans)

 

« Comment être conscient de son esclavage pour en devenir le maître ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de jeu

 

Là aussi, suivant l’écriture du texte, différents niveaux de jeu co-habiteront.

 

D’un côté, un jeu « naturaliste » donnant réellement l’impression que la comédienne improvise, à de vrais moments d’improvisation selon lesréactions du public.

 

De l’autre, nous travaillons sur l’engagement émotionnel, le personnage étant mû par des pulsions qui se succèdent et qui ne seressemblent pas et appellent des cuts, des téléscopages du temps , donc des plongeons émotionnels très immédiats et très différents.

 

Enfin, le dialogue intérieur mis à nu, convoque différents personnages : une Terre-mère en colère, une mère hypnotique, un père dandy dépassé par ses propres tentatives, une toxicomane d’héroïne oude botox….

 

Ces différentes entrées dans le jeu permettent aussi, nous le cherchonsdans ce sens, différentes entrées au public : l’identification peut êtrepossible mais l’aspect tragi-comique est aussi un sas de décompression,un lieu de partage convivial, un rapprochement chaleureux, qui permetl’arrivée dans des endroits plus énigmatiques, poétiques, mystérieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HALL DU THEÂTREACCUEILLANT /PARI DRAMATURGIQUE

 

 

Tel un sas de décompression, le spectateur est invité à pénétrer dans desespaces-alcôves, signifiés simplement par des rideaux noirs, commeautant de camera obscura, chambres au noir du photographe, où se développe les négatifs ; où se prépare conscient et inconscient du spectateur pour entrer dans l’expérience du spectacle.

A l’intérieur des alcôves, des traces de nos recherches, la partie immergée de l’iceberg, du « spectacle » auquel ils vont et sont déjà entrain d’assister. Là encore, matière, sons, écrits, vidéos, objets….

Une des alcôves sera dédiée aux questions et invitations : petits papiers

suspendus, qu‘ils sont invités à lire, compléter, stylos, papiers, crayons decouleur à leur disposition, pour exprimer leurs façons de célébrer la vie. Ces écrits seront lus dans un des moments d’invitation au public lors duspectacle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES ACTIONS CULTURELLES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elles ont été multiples lors de l’itinérance des modules de recherche. Elles sont devenues traits d’union, de réunion, outils de communication.

 

Nous envisageons de poursuivre le travail auprès du public adolescent et jeunes adultes ; notamment des jeunes aquitains, migrants, franciliens,sénégalais et italiens lors de futurs rendez-vous.

 

Forte de sa longue et riche et perpétuelle expérience auprès d’un publicjeune et curieux (12-30 ans), la cie Mata-Malam propose plusieursrencontres en amont de la représentation auprès de la population locale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ATELIERS CREATIFS

(théâtre, chant, vidéo…)

Débats ludiques sur des sujets souffrant de « carence démocratique »,“Ateliers constituants”, comparant des articles des constitutions dedifférents pays.

Lectures publiques, animation de débat en lien avec la projection d’un film. Occupation poétique de l’espace public, etc…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’EQUIPE

 

Mise en scène Mercedes Sanz-Bernal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conception vidéo Erwin Chamard

 

 

Créatrice lumièreEdith Gambier

 

CostumesLydie Pizzinato

 

 

 

 

 

Comédienne-Autrice ValentineCohen

Formée à l’Atelier International de Théâtre, Valentine est développeusede projets artistiques, notamment au sein de Mata-Malam, et y participe en tant que comédienne, autrice, réalisatrice et metteuse en scène.

Son travail est souvent immersif et inclue des collaborationseuropéennes et internationales, notamment avec l’Afrique centrale etde l’ouest. Parmi ses mises en scène: « Immaculée, femme nue devant la porte du néant. » d’après A.M. Celli et L.A. Baker/Tournée RDC et Congo 2021. « Pain béni » d’Ornella Maba. « Système D » Sabine Samba/ Cie GestueLLe. «Que Ta volonté soit fête» d’après Etty Hillesum, « Gog et Magog », de Martin Buber au Théâtre du Rond Point, « Où es-tu? » de V. Cohen au Théâtre Paris Villette. « La Vita Bella ! » d’après Les Récits defemmes et autres histoires de Dario Fo et Franca Rame, « De quoi s’agit-il?», « Comment s’y prendre ? »

etc….

Elle a développé une activité de réalisatrice pour des films en institutionsthérapeutiques et des courts métrages documentaires et de fiction.

La transmission et la direction d’acteurs l’ont menée à enseigner à l’AtelierInternational de Théâtre (Paris), à diriger Les Ateliers du Sapajou (Paris),des stages en tant que directrice d’acteurs et à travailler activement avec des publics défavorisés. Le public adolescent est fortement impliqué et sensible aux spectacles portés par la cie Mata-Malam.

Ses derniers écrits théâtraux ont été sélectionnés par le Comité duRectorat de Bordeaux pour être étudiés par les jeunes aquitains.

Elle est publiée aux Editions Non-Verbal pour « La mémoire-mère du corps enchanté».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mata-Malam

 

Mata -Malam, « L » oeil de la nuit » en balinais, est une compagnie dethéâtre, vidéo, chant. Elle porte des créations et textes contemporains.Poésie et politique se conjuguent et se déclinent dans des projetsarborescents au sein de partenariats nationaux, européens et africains.

« De Gog et Magog » d’après Martin Buber (Théâtre du Rond-Point desChamps- Elysées), au projet itinérant « La roulotte de la rencontre » incluant les textes de Dario Fo et des ateliers de sensibilisation sur lesplaces publiques, à « Immaculée » d’A-M.Celli et L.A.Baker, sur le viol comme arme de guerre, qui sera créé en Septembre 21 à Abidjan, auxtextes d’auto- fictions (dont « Pain béni » d’Ornella Mamba), en passant par « Que Ta volonté soit fête » d’après les écrits d’Etty Hillesum, Mata-Malam s’empare de sujets de société mettant en question notre conscience humaine.

Fidèle à un esprit de résilience, dansant sur le scandale, Mata-Malam amis en place le Festival INDUCTION (labellisé Scènes d’été de Gironde),rural et international, faisant la part belle aux écritures francophones et aux formes trans-disciplinaires.

Mata-Malam s’est également associée à la Cie GestueLLe pour un solo de danse « Système D » de Sabine Samba.

Le spectacle « ET NOUS DEVÎNMES INFRANCHISSABLES ! » fait partie du projet « L’Au-delà des frontières ! », soutenu par la Commission européenne (Erasmus+).

Les résidences de recherche et de création ont eu lieu au Théâtre JeanVilar/ Plateau d’Eysines, au Glob Théâtre à Bordeaux, au Centre Sobo-Bade/Théâtre de l’Engoûement au Sénégal, au Festival d’Aurillac.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les partenaires

 

Mata-Malam est subventionnée par le Programme européen Erasmusplus, la CITF (Commission Internationale de Théâtre Francophone), leConseil régional de Nouvelle Aquitaine, le Conseil départemental deGironde, la Drac Aquitaine (Passeurs d’images), la Communauté decommunes de Blaye, la Mairie de Samonac.

Soutenue par l’OARA (Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine). Agréée jeunesse et éducation populaire et par l’Académie de Bordeaux.Validée qualité en tant qu’organisme de formation.

Membre du Radsi et du Collège Compagnies au sein de MC2A (MigrationsCulturelles Aquitaine/Afrique).

 

 

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE

 

 

 

 

Si son cheminement introspectif se confronte à nos aliénations et assujettissements, dans un monde régi par la recherche du profit et d’incessantes luttes de pouvoir, il fait un pas de côté, se glisse dans les marges de l’imaginaire pour célébrer la vie. Entre jeu naturaliste et plongée émotionnelle, entre femme ordinaire ou figure mythologique, la mise à nu de Valentine Cohen « dessine un avenir où l’humain aura raison du chaos dans lequel il est immergé ». La metteuse en scène Mercedes Sanz l’accompagne avec sensibilité dans ce voyage organique, fondé sur l’expérience de soi pour mieux explorer notre condition humaine contemporaine, pour mieux envisager le collectif sans renoncer à la joie.

Agnès Santi

 

 

 

« Et nous devînmes infranchissables ! » à Avignon

De et par Valentine Cohen Mise en scène Mercedes Sanz-Bernal Vidéo Erwin Chamard Lumière Edith Gambier Ce solo coup de poing sera au Festival d’Avignon du 7 au 30 Juillet 2021. Relâches les lundis 12, 19 et 26 Juillet. Au Théâtre des Vents, 63 rue Guillaume Puy, 84000, Avignon Les matins à 11h20, durée 1h10.… Poursuivre la lecture « Et nous devînmes infranchissables ! » à Avignon

Pain Béni

Pain béni, de et par Ornella Mamba. Mise en scène, Valentine Cohen.   « Ce qui frappe chez Ornella Mamba, c’est ce mélange de tranquilité et d’ébullition soudaine du cerveau. Cette femme-là est en prise directe avec la vie. Jeune femme congolaise, comédienne, maman, activiste, son 1er texte « Pain Béni » nous livre des fragments… Poursuivre la lecture Pain Béni